INGENICO GROUP

Ouverture: | - |
Variation: | - |
Volume: | - |
+ Bas: | - |
+ Haut: | - |
Ecart + Bas / + Haut: | - |
Type: | Actions |
Ticker: | ING |
ISIN: | FR0000125346 |
Ouverture: | - |
Variation: | - |
Volume: | - |
+ Bas: | - |
+ Haut: | - |
Ecart + Bas / + Haut: | - |
Type: | Actions |
Ticker: | ING |
ISIN: | FR0000125346 |
Je n'ai toujours pas lâché mes positions ... j'ai un TP1 à 130 TP2 à 140 et TP3 à 150 ... chaque % à la hausse ou à la baisse me rapporte ou me coûte 1 SMIC ! (mensuel)
Jolie trouvaille !
Les actionnaires d'Ingenico recevront 11 actions Worldline et 160,50 euros en numéraire contre 7 actions Ingenico, précise Worldline dans un communiqué.
Cette offre approuvée à l'unanimité des conseils d'administration des deux groupes français représente une prime de 24% sur les cours moyens pondérés par les volumes du dernier mois, ajoute-t-il.
Elle valorise Ingenico à 7,8 milliards d'euros et sera immédiatement positive pour le bénéfice par action.
A l'issue de l'opération, les actionnaires de Worldline détiendront 65% et ceux d'Ingenico 35% du groupe combiné.
A la Bourse de Paris, l'action Ingenico prenait 10,7% en fin de matinée et Worldline cédait 4,6%.
Certains investisseurs jugent excessive la prime offerte par Worldline, qui est de 16% si l'on compare l'offre de rachat à la capitalisation boursière d'Ingenico au cours de clôture de vendredi, soit 6,7 milliards d'euros.
L'offre reste soumise au feu vert des autorités de régulation et sera déposée à l'Autorité des marchés financiers (AMF) en juin ou juillet prochain.
L'accord prévoit que Gilles Grapinet, l'actuel PDG de Worldline, deviendra directeur général du nouvel ensemble et que Bernard Bourigeaud, président non-exécutif du conseil d'administration d'Ingenico, en deviendra le président non-exécutif.
250 MILLIONS D'EUROS DE SYNERGIES
En cumulé, Worldline et Ingenico ont réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 5,3 milliards d'euros et dégagé un excédent brut opérationnel de 1,2 milliard d'euros.
Worldline espère de cette fusion environ 250 millions d'euros de synergie par an d'ici 2024. L'accord, dit-il, lui permettra de profiter de la forte présence d'Ingenico dans les secteurs du voyage, de la santé et de la distribution.
La future entité aura également une plus grande implantation géographique et un partenariat renforcé avec les caisses d'épargne allemandes, indique Worldline dans son communiqué.
"Cette fusion est une bonne idée car au lieu de se faire concurrence dans le même espace, l'entité combinée pourra se concentrer sur de plus gros poissons", estime Marcus Bullus, de MG Capital.
"Je ne vois pas de problèmes avec l'antitrust. Ce devrait être un accord bien ficelé qui créera de la valeur ajoutée pour les actionnaires", ajoute-t-il.
Worldline, ancienne filiale d'Atos, scindée par le groupe de services informatiques il y a un an, a déjà racheté en 2018 le groupe suisse Six Payment Services pour 2,3 milliards d'euros, dans un secteur des moyens de paiement en pleine ébullition, marquée par une vague de consolidation.
L'utilisation accrue des smartphones pour effectuer des paiements en ligne a renforcé la compétition, ouvert le marché à de nouveaux acteurs comme les géants du numérique, qui livrent bataille avec les SSII et les banques pour capter la manne représentée par les données des consommateurs.
UN MARCHÉ EN PLEINE EXPANSION
L'an dernier, les deux groupes leaders du secteur ont conforté leurs positions: Fidelity National Information Services (FIS) a racheté Worldpay pour 35 milliards de dollars (31,6 milliards d'euros) et Fiserv Inc a fait l'acquisition de First Data Corp pour 22 milliards.
Selon les recherches du cabinet McKinsey, le secteur devrait, à l'horizon 2023, traiter un volume global de paiements de l'ordre de 3.000 milliards de dollars par an à mesure que les consommateurs de plus en plus nombreux abandonneront l'argent liquide pour les cartes de paiement ou les paiements en ligne.
Ingenico est depuis longtemps une cible. Selon des sources contactées par Reuters, Edenred et la banque Natixis ont un moment été intéressés par la société.
L'offre de rachat de Worldline a été approuvée par les actionnaires de référence des deux groupes: Atos et SIX pour Worldline et Bpifrance pour Ingenico.
Dans un communiqué, Atos déclare se réserver la possibilité de poursuivre la réduction de sa participation au capital de Worldline, engagée en 2014 lors de l'introduction en Bourse de ce dernier. Atos détient 16,90% du capital de Worldline et 25,53% des droits de vote, a précisé une porte-parole.
De son côté, Bpifrance s’engage à apporter ses titres Ingenico à l’offre publique de Worldline et dit avoir l’intention de devenir un actionnaire de référence de long terme de l’entité combinée.
(Avec Jean-Stéphane Brosse, édité par Bertrand Boucey)
https://www.zonebourse.com/INGENICO-GROUP-4662/actualite/INGENICO-plus-forte-hausse-du-SBF-120-a-la-mi-seance-du-mercredi-29-janvier-2020-29906568/
«Ingenico a su se réinventer, basculant du monde des terminaux à celui des services»
LE REVENU•14/12/2019 à 17:03
Nicolas Huss, directeur général d'Ingenico Group, a accordé un entretien exclusif au Revenu. Dans cette interview, il revient sur les développements et perspectives des deux branches d'activité du groupe : les terminaux de paiement et les services de transactions en ligne.
Âgé de 55 ans, Nicolas Huss est titulaire d'une licence en droit et d'une maîtrise de sciences politiques. Il a travaillé pour GE Capital, Bank of America et Apollo GM. De 2013 à 2017, il a été PDG de Visa Europe. Fin 2018, il est nommé directeur général d'Ingenico, après avoir dirigé la division Retail puis été DG opérationnel.
Vous souhaitez stabiliser a minima l'activité historique de terminaux de paiement d'ici 2021. Sur quels leviers comptez-vous pour la relancer ?
Nicolas Huss : Ma conviction est que les terminaux, qui permettent la validation d'un paiement en point de vente, existeront encore dans dix ans. Leur forme évoluera, avec des solutions intégrant plus de valeur ajoutée, et nous accompagnons déjà toutes les transformations des terminaux du futur.
Nous avons complètement revu l'organisation et la proposition de valeur de cette activité, où nous sommes leader mondial, en raccourcissant les cycles d'innovation et de développement, tout en rationalisant notre gamme de produits. Nous avons aussi choisi de commercialiser des terminaux de paiement fonctionnant sous Android en dehors de la Chine.
Enfin, nous cherchons à conquérir de nouveaux débouchés.
Une fois redressée, l'activité de terminaux pourrait-elle être cédée ? Le groupe a-t-il vocation à rester intégré ?
Nicolas Huss : L'ambition d'Ingenico est de mener une stratégie de développement interne soutenu en s'appuyant sur nos deux piliers.
J'estime que c'est une chance incroyable d'être présent à la fois dans le monde du paiement physique en magasins, qui représente encore 80% des actes d'achat dans le monde, et dans l'univers en plein essor des transactions en ligne. Le choix stratégique d'Ingenico est de préserver sa transversalité, qui apporte beaucoup de valeur ajoutée à ses clients.
Croissance externe en Asie ?
Devenus la première activité du groupe, les services devraient peser les deux tiers de ses revenus et 57% des 700 millions d'euros d'excédent brut d'exploitation visés en 2021. Sur quels moteurs misez-vous pour dégager les 11 à 12% de croissance interne annuelle visés à cet horizon ?
Nicolas Huss : Ingenico a su se réinventer, basculant de manière réussie d'un monde de terminaux de paiement physiques à un monde transactionnel autour de services digitaux, une activité plus récurrente.
Aujourd'hui, 60% de nos revenus sont liés aux services, une activité qui a doublé depuis 2017. Dans cette division prioritaire, notre premier axe de croissance est dédié aux distributeurs de grande taille. Nous gagnons d'importantes parts de marché auprès des grosses chaînes de commerçants, que nous accompagnons notamment dans de nouveaux pays.
Sur ce segment, notre croissance devrait être proche de 20% cette année. Nous misons également sur l'activité de paiement en ligne, qui couvre l'essentiel des commerçants, quel que soit leur taille, et l'un de nos axes de croissance concerne justement les PME.
Enfin, ces dernières années, nous avons beaucoup investi dans les transactions transfrontalières, et nous accompagnons nos clients pour collecter, accepter, puis transférer l'argent en gérant la volatilité des devises et la fraude.
Après avoir réalisé plusieurs acquisitions pour 3 milliards d'euros en cinq ans, le groupe est endetté, ce qui limite ses capacités à court terme. Quelle place accordez-vous à la croissance externe ?
Nicolas Huss : Ingenico est l'un des rares acteurs à avoir investi ces dernières années sur l'ensemble de la chaîne de valeur du paiement. Ce pari stratégique devrait lui permettre d'être l'un de ceux qui domineront le marché de l'omnicanal à l'heure où les frontières se confondent entre achats en boutique et sur Internet.
Ingenico dispose aujourd'hui de toutes les structures et plateformes, industrielles et technologiques, qui lui permettent de répondre à cet enjeu. Il n'y a pas d'élément manquant dans notre dispositif et donc pas de nécessité vitale d'acquérir des sociétés.
Mais, comme nous ne couvrons pas l'ensemble de la chaîne de valeur partout dans le monde, il pourrait être intéressant de nous étendre à de nouvelles géographies. Nos activités des terminaux de paiement ou celles des transactions transfrontalières sont déjà mondiales.
Dans la partie transactionnelle, Ingenico s'est traditionnellement développé dans les pays les plus matures, en particulier en Europe. Nous devons continuer à nous étendre dans les zones où le paiement est très dynamique, à l'image de l'Asie.
Nous serons plus opportunistes aux États-Unis, de loin le plus gros marché mais aussi le plus concurrentiel, où les marges sont assez faibles et la taille critique cruciale. Nous profitons également de la forte croissance interne du groupe et de sa rentabilité accrue pour réduire très rapidement son endettement de façon à régénérer des capacités financières le jour où une belle opportunité se présenterait.
Ouvert à de nouvelles coentreprises
Vous avez créé une entreprise commune avec les Caisses d'épargne en Allemagne. Êtes-vous ouvert à de nouvelles alliances capitalistiques en vue de participer à la consolidation du secteur du paiement en Europe ?
Nicolas Huss : Nous cherchons à nous déployer en Europe en couvrant soit un nouveau marché, soit de nouvelles zones géographiques. Après avoir acheté le suédois Bambora et intégré la coentreprise allemande Payone, nous devrions faire partie cette année des cinq à six premiers acteurs européens du traitement des transactions de paiement.
Avant l'acquisition de Bambora en 2017, Ingenico n'était quasiment pas présent dans cette activité de merchant acquiring. Mais il n'y a aucune volonté du groupe d'aller concurrencer frontalement les acquéreurs qui acceptent les transactions commerciales des titulaires de cartes.
Notre positionnement est centré autour du partenariat et de l'imbrication dans l'écosystème du paiement. Il y a un certain nombre d'acteurs clés dans plusieurs pays en Europe qui vont avoir besoin de s'adosser.
Cela pourrait passer par la création de coentreprises, sur le modèle de ce qui a été fait en Allemagne. En unissant nos forces avec les Caisses d'épargne dans ce pays, de loin la première banque des Allemands, nous sommes devenus leader du secteur.
Propos recueillis par Philippe Benhamou
L'essentiel et notre conseil boursier sur Ingenico
Fondé il y a 40 ans, Ingenico est le leader mondial des solutions de paiement intégrées sur tous les canaux de vente (en magasin, en ligne et sur mobile). Le groupe compte près de 8.000 salariés dans le monde et est présent commercialement dans 170 pays.
En 2018, Ingenico a totalisé un chiffre d'affaires de 2,6 milliards d'euros. Pour cette année, la direction anticipe une croissance des ventes de plus de 9% à périmètre et taux de change constants, et un excédent brut d'exploitation supérieur à 590 millions d'euros, contre une rentabilité de 488 millions l'an dernier. À fin juin 2019, la dette nette atteignait 1,47 milliard d'euros.
INGENICO : La tendance de fond est clairement orientée à la hausse
INGENICO : La tendance de fond est clairement orientée à la hausse
CONTEXTE MOYEN TERME
La tendance est haussière. La progression des cours se poursuit.
Les objectifs sont à 104,93 € puis 121,10 €. La rupture de 68,90 € mettrait la tendance en danger.
PREVISION COURT TERME
La tendance de fond est clairement orientée à la hausse. Les cours progressent toujours.
Les objectifs suivants sont à 104,64 € et 114,50 €. La tendance serait invalidée sous le support à 84,30 €.
Dernier cours : 94.86
Resistance : 104.64 / 114.5
Support : 84.3 / 74.18
Opinion moyen terme : positive
Opinion court terme : positive
Demain : + 10% ou - 10 % ??
https://labourseauquotidien.fr/ingenico-signal-ne-pas-manquer/
Par Le Revenu
Publié le 19/08/2019 à 11:12 - Mis à jour le 19/08/2019 à 11:58
Le spécialiste des terminaux de paiement devrait poursuivre sa tendance haussière s'il parvient à se maintenir au-dessus du seuil des 83,10 euros.
Déjà en hausse de 78% depuis le 1er janvier, le titre Ingenico devrait pousuivre son ascension.
Tant que le support des 83,10 euros tient, l'action conservera une tendance haussière, avec 94,40 euros comme premier objectif, avant de viser la résistance des 96,80 euros.
À l'inverse, en cas de cassure des 83,10 euros, le titre pourrait tomber à 79,10 euros, puis à 76,70 euros.